Je n’aurais jamais imaginé un instant écrire cet article mais les circonstances actuelles sont telles qu’elles m’oblige à une remise en question. Le titre de l’article n’a rien à voir avec le groupe de rock mais il résume en deux mots mon écrit qui suit.
Je suis de nature très positive et comme mes articles précédents le font sentir, je suis passionné par tous les petits moments du présents, ces choses de la vie qui s’ouvrent à nous et qui nous font vibrer, quand on est à l’écoute de notre cœur. J’essaie de transmettre cette sensibilité dans mes textes et mes photographies, avec une certaine réussite. Depuis 2019, c’est mon leitmotiv que j’essaie de suivre pour panser une blessure, à l’aide de mes différents voyages et escapades. En 2022, ces voyages se sont intensifiés grâce à une heureuse rencontre et je me suis jamais senti aussi bien, un désir retrouvé, la vie qui s’ouvrait à nouveau à moi, la porte grande ouverte, le bonheur retrouvé.
C’est force de constaté qu’avec le temps, on se questionne sur notre capacité à être désiré. Seuls les gens atteignant la fleur de l’âge le comprennent, le temps qui passe, le corps se fane, que reste-t-il de notre jeunesse?
Ces questions, je me les posent maintenant. Je ne me les aie jamais posées auparavant, toujours l’impression d’une vie éternelle, que chaque situation nouvelle, chaque difficulté rencontrée sera toujours surmontable. Mais chacun sait au fond de lui-même qu’avec le temps, les blessures se forment, certes nous forge notre caractère et c’est dans nos souffrances qu’on essaie de trouver une certaine sagesse, de la transformer si possible en une sérénité, car la maîtrise de notre destin n’est nullement entre nos mains.
Nul désir n’est vivant, il est juste l’essence de notre vie. A l’instar de la chanson de Serges Gainsbourg « Je t’aime, moi non plus », nos désirs d’aimer viennent quand ils veulent, à l’improviste, on ne le choisi pas. Aimer c’est souffrir, s’exposer inévitablement à la douleur, à la tristesse, éviter à tout prix nos blessures c’est tout simplement renoncer à la vie. Le bonheur nous échappe dans le tourbillon de notre vie mais ne jamais désespérer et s’acharner à le connaître. Contrairement à ce qu’on peut penser, tomber amoureux est une chute qui impassiblement nous fait trébucher en perdant pied dont on se relève que difficilement.
Eprouver le désir est une soumission, dans un ascenseur émotionnel qui ne cesse de monter et de descendre, qui joue avec nos sentiments, dans la joie et la douleur. Seul ceux qui ont connus le bonheur d’aimer savent à quel point le manque de l’autre que cela procure, une absence qui se fait sentir et qui nous fais souffrir sans jamais nous laisser de répits. Pour aimer, il faut s’autoriser à ne pas écouter les mille préjugés de notre société, ni d’être influencer par nos leçons de morales, c’est comme ça que nous pouvons écouter nos sentiments.
Pour terminer, je partage une chanson de Bernard Lavilliers intitulée « Toi et Moi »:
https://open.spotify.com/track/6sqHch1ddfynzm0SCzJ2ZX?si=3443865817484e78