Ce voyage a été l’un des plus révélateur de ma vie, un voyage qui a marqué un tournant et m’a ouvert certaines portes que je n’aurais même pas imaginé dans mes rêves. Cette destination sur les îles éoliennes est un retour dans les trente glorieuses, un retour dans mon enfance, comme si le temps s’était arrêté subitement. Un voyage riche émotions et rencontres. Les prises de vue ont été effectuées sur le Stromboli et le Vulcano.
Je me suis rendu à l’aéroport de Genève pour prendre le vol pour Catane en Sicile. Comme je n’avais aucun bagage à enregistrer, j’essaie le plus souvent possible de voyager léger, je suis venu avec un peu de retard. C’est la première fois que je rencontre l’équipe, deux charmantes demoiselles, un collègue que notre photographe m’avait présenté au préalable, nous étions finalement une équipe de cinq personnes avec le même objectif de découvertes et de rencontres à travers un projet photographique qui dans un deuxième temps, donnera lieu à une exposition où chaque participant pourra exposer son projet.
Nous nous sommes donc rendu en Sicile, deux heures d’avion, ensuite deux heures de car pour nous rendre au nord de l’île, et pour finir deux heures de bateau pour atteindre enfin notre destination, l’île du Stromboli. Ensuite, après un bref repos dans nos chambres respectives, dans un hôtel charmant en bordure de plage, nous voici reparti en randonnée, une montée sinueuse, où à chaque virage, nous prenons de la hauteur, la vue sur la mer s’étend maintenant au loin et nous nous rapprochons doucement du volcan. Après deux heures et demi de marche en montée, nous arrivons enfin à l’endroit prévu, juste au couché du soleil. Et soudain, le volcan se met à craché comme un feu d’artifice que nous pouvons observer dans nos objectifs. Avant chaque irruption, le bruit de grava roulant sur une pente raide de magma noirci jusqu’à la mer nous indique la prochaine irruption. dès à présent, nous sommes toutes et tous concentrés sur nos objectifs pour effectuer les meilleures réglages jusqu’à la tombée de la nuit.
Les jours suivants nous avons commencé à travailler sur notre projet. J’ai flâné en arpentant les chemins du village, longeant la magnifique plage de sable noir volcanique, croisant par-ci et par-là des pêcheurs typiques à barbe blanche. Tous les ingrédients étaient réunis pour effectuer nos meilleures prises de vue. Et chaque début de soirée, nous sommes monté à nouveau sur le volcan comme si nous étions attiré vers lui pour assouvir notre curiosité.
Le quatrième jour, nous nous rendons sur l’île de Vulcano, notre photographe nous a dégoté une merveilleuse auberge où nous pourrions passé sans autres quelques jours de vacances. Sur place on nous avait indiqué que la montée sur le Vulcano était interdite. Nous nous sommes rendu d’abord à la plage pour jouir des bains thermaux, source d’eau chaude qui jailli sous nos pieds dans une eau turquoise des plus tempérée. Vous pouvez imaginé le bien être que cela procure.
Après quelques hésitations, en sous pesant le risque et bénéfice d’une telle ascension, nous n’avons pas hésité trop longtemps, nous nous sommes décidé d’entreprendre l’ascension du Vulcano, nous découvrons un paysage désertique, comme si nous nous trouvons sur une autre planète comme par exemple Mars. Le sentiment qui nous envahi n’est pas descriptible, il faut vrainment le vivre.
En faisant le tour du cratère en évitant les fumerolles, le paysage se modifie et on voit au loin les îles éoliennes, une vue à couper le souffle. D’ailleurs durant cette randonnée, nous n’avons échanger que quelques mots tellement l’émotion était forte et que le silence nous comblait.
Notre voyage prend gentillement fin, lors de notre vol de retour sur Genève, l’avion survole le massif du Mont-Blanc, une image qui montre la grandeur de nos massifs montagneux dans toute sa splendeur.
En souvenir des émotions que j’ai pu ressentir tout au long de se périple, je remercie vivement notre photographe qui a organisé ce magnifique voyage et aussi la charmante équipe que nous étions. La prochaine étape maintenant est la préparation de l’exposition qui aura lien en automne.