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Ayant toujours privilégié les nouvelles technologies et ce depuis les deux dernières décennies, me concentrant principalement sur l’évolution des caractéristiques du matériel et sur la qualité de l’image digitale qui s’est améliorée au fil du temps, l’instantanéité reste le principal argument en faveur de la photographie digitale. Me concernant, je souhaite me recentrer sur l’essentiel, retrouver cette sensibilité et les sensations issus des fondamentaux de la photographie.

Le film argentique est composé d’un support souple dont la surface est recouverte d’une émulsion de composés à base d’halogénure d’argent qui sont sensibles à la lumière. Quand cette émulsion est exposée à la lumière à l’aide d’un appareil photographique, une image invisible est formée sur ce dit support. Pour rendre cet image visible, il faudra procéder au développement de la pellicule à l’aide d’un procédé chimique. Le développement s’opère en plongeant le film dans plusieurs solutions, en procédant par phases successives, du « Révélateur », en passant par le bain « Stop » jusqu’à la solution de « Fixateur » qui permettra de figer l’image dans le temps. Une partie du processus doit se faire dans une chambre noir à l’abris de toute source lumineuse. En ce qui me concerne, pour obtenir d’excellents résultats, j’utilise un appareil « Filmomat » qui automatise ses trois étapes successives. De plus, je respecte scrupuleusement les indications du fabriquant afin de ne jamais dépasser les valeurs limites, ce qui n’est pas toujours le cas d’autres laboratoires qui ont des objectifs commerciaux plus agressifs au détriment de la qualité du rendu.

Le Filmomat 2020, produit par la société du même nom conçu sur mesure en Allemagne.

Etant donné que chaque film suit un procédé différent, j’utilise Tetenal Colortec E6 pour le développement de films couleurs positifs. Tetenal Colortec C41 pour les films couleurs négatifs, et Ilford Ilfotec DD-X pour les pellicules en noir-blanc.

Le procédé de tirage sur papier photographique est sensiblement identique à celui du film, Lors du tirage traditionnel, la lumière passant à travers un négatif et l’objectif est dirigée sur le papier. Ce papier est également recouvert d’une émulsion sensible à la lumière, pour ensuite être développé en le plongeant dans les bains.

L’agrandisseur Kaiser VP 9005 System-V (N&B), produit par la société Kaiser conçu en Allemagne.

Je suis actuellement en train de me rééquiper d’une chambre de tirage papier, en utilisant un agrandisseur Kaiser en noir-blanc. Le développement de tirage couleur est plus complexe car il se fait dans une salle obscure complète.

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