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Le cœur des Alpes fond au rythme du réchauffement. Ce n’est pas qu’un paysage qui disparaît, c’est une source de vie, une mémoire, un équilibre millénaire.
Glaces devenues ruisseaux, roches devenues risques, vallées transformées, touristes égarés, températures envolées.

Mais l’espoir résiste, comme une flamme dans la brume. chaque geste peut inverser la tendance : – Marcher plutôt que rouler, – Consommer local, – Penser plus loin, vivre plus consciemment.

La Suisse peut être l’étoile du changement, petite par sa taille, immense par son engagement.

Le glacier de Morterasch

Au glacier de Morteratsch, le temps semble suspendu. La glace craque sous un ciel paisible, tandis que les montagnes veillent en silence. Un paysage brut et majestueux qui touche le cœur et invite à la réflexion. Il y a un drame silencieux dans cette scène qui vous captive. Ce qui la rend particulièrement envoûtante :

Contraste des éléments
· L’aspect déchiqueté des rochers face à la douceur de la neige crée une tension visuelle.
· Ce bassin scintillant, niché dans un terrain accidenté, apporte une touche de calme inattendue.
Composition de l’image
· On ressent l’isolement, l’impression d’un lieu secret que peu ont découvert.
· Le sentier rocailleux et le relief spectaculaire suscitent des questions : comment est-on arrivé ici, et qu’y a-t-il au-delà de ces sommets ?

Le glacier d’Aletsch

Le glacier d’Aletsch, géant des Alpes. Il s’étire majestueusement sur 23 kilomètres, déployant sa masse figée au cœur du Valais, plus de 80 km² d’une glace qui sculpte le silence.

Le glacier — sinueux, strié de lignes sombres, trace une rivière immobile entre les parois abruptes. un fleuve de temps gelé, figé dans sa danse millénaire. Les sommets enneigés — puissants, imposants, dressent leur muraille minérale sous un ciel paisible. leur grandeur brute inspire respect et humilité.

Le glacier du Rhône : une harmonie inattendue

Le glacier du Rhône se situe dans les Alpes suisses. Il s’étend sur environ 8 kilomètres et donne naissance au fleuve Rhône, qui traverse une grande partie de l’Europe. Ce qui rend cette photo particulièrement saisissante, c’est l’harmonie surprenante entre des éléments naturels contrastés :
· Le glacier majestueux à l’arrière-plan incarne la force immuable et glacée des montagnes.
· Les roches et la végétation offrent une texture rugueuse, presque austère, mais parsemée de vie.
· Les fleurs violettes au premier plan apportent une touche vibrante — un détail doux dans un décor potentiellement rude.
· La composition visuelle crée une profondeur qui attire le regard du glacier lointain vers la flore fragile au premier plan.
· Et le ciel limpide, sans nuages, accentue la sérénité du paysage — comme si le monde s’était figé dans un instant de parfaite tranquillité.

Lors de ma dernière exposition photographique intitulée Stromboli, mon objectif principal était de contribuer à la réalisation d’un puits d’eau potable au Mali — projet qui a pu voir le jour en 2025 grâce aux fonds récoltés. Fort de cette belle expérience, je poursuis aujourd’hui d’autres projets solidaires dans la même lignée.
Ma prochaine exposition visera à transmettre une vision du monde actuel — un témoignage visuel du présent — pour permettre à la génération suivante de prendre conscience des transformations majeures que traverse notre planète. Le changement climatique, entre autres bouleversements, y sera abordé comme une thématique centrale.
Dans le cadre du dernier rapport sur le développement durable, thème lancer par mon employeur, la photographie des glaciers de Morteratsch, d’Aletsch et du Rhône incarnent puissamment cette émotion du changement : le recul alarmant des glaciers, l’apparition de rochers et la formation de petits lacs sont autant de signes visibles d’une nature qui se métamorphose sous nos yeux.

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2 Replies to “Les géants blancs s’effacent, et la Suisse tremble.”

  1. Bravo Roland pour ce regard pur et puissant sur nos majestueux glaciers. Ils semblent figés pour l’éternité, même si on sait déjà qu’on devra bientôt parler d’eux au passé… Resteront heureusement ces témoignages photographiques ! Amitiés, Pierre-Cédric

    1. Cher Pierre-Cédric,
      C’est toujours un vrai bonheur de découvrir tes commentaires, empreints de sensibilité et de justesse.
      Je suis ravi que ces images, accompagnées de ce texte, aient pu éveiller une réflexion sur ce sujet qui nous touche.
      Ces paysages capturés de ces géants blancs, resteront — je l’espère — les témoins silencieux d’un passé que nous avons le devoir de préserver.
      Avec toute mon amitié,
      Roland

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